Essor et héritages
Le « littéraire » se renouvelle à partir des années 1980, avec Jean-Marc Roberts et, dans le domaine étranger, Anne Freyer. Par ailleurs, la reconnaissance de « Fiction & Cie » dirigée par Denis Roche est maintenant acquise. Un dynamisme que confirme le rapprochement avec les éditions de l’Olivier puis avec Verticales.
Maison phare des sciences humaines durant les années 1960 et 1970, autour de François Wahl, le Seuil poursuit ensuite ses recherches dans tous les domaines en s’ouvrant à diverses approches où l’interdisciplinarité tient une place importante.
Maurice Olender et sa « Librairie du XXe siècle » rejoignent le Seuil en 1989. Dans le domaine des « documents », le renouvellement est incarné par Jean-Claude Guillebaud, héritier éditorial de Jean Lacouture, mais aussi Hervé Hamon et Patrick Rotman avec leur série « L’Épreuve des faits ».
Claude Cherki, dont le mandat est de développer le périmètre éditorial du Seuil, est l’artisan de la création d’un secteur
« images » à part entière. Sous la houlette de Robert Pépin, un domaine « policier » est aussi lancé aux débuts des années 1990.